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22-07-2025

Régulation de la glycémie

Résumé

Ce qu'il faut retenir :

  • La régulation de la glycémie ne dépend pas d’un seul facteur, mais repose sur un ensemble de mécanismes physiologiques complexes qu’il convient de comprendre.
  • Une alimentation adaptée et une activité physique régulière sont les deux piliers fondamentaux permettant de réduire naturellement la glycémie de 10 à 30 %.
  • Il est préférable de consommer les glucides le matin ou après une activité physique, car la sensibilité à l’insuline est alors plus élevée, ce qui favorise une meilleure gestion du sucre.
  • Lorsque ces mesures de base ne suffisent pas, certains compléments alimentaires peuvent aider à réguler la glycémie en ciblant différentes voies : digestion, transport intestinal, sécrétion d’insuline, stockage hépatique, sensibilité à l’insuline, microbiote et équilibre hormonal.
  • Des actifs naturels comme la berbérine pure , le chardon marie bio , le l' extrait de mûrier blanc , la cannelle de Ceylan , le resvératrol , le figuier, le chrome et le zinc ont démontré scientifiquement leur efficacité pour soutenir ces mécanismes.
  • Une glycémie bien régulée permet de maintenir un bon niveau d’énergie, d’éviter les fringales et les coups de fatigue, tout en réduisant le risque de complications métaboliques à long terme.

Maintenir une glycémie n’est pas qu’une question de chiffres : il y a une multitude de mécanismes physiologiques à considérer. Dans cet article, nous décortiquons d’abord les fondamentaux : alimentation et activité physique. Ce sont les deux piliers accessibles à tous qui peuvent déjà réguler la glycémie de 10 à 30 % . Puis nous passons en revue l’ensemble des mécanismes physiologiques qui aident à maintenir son taux de sucre : digestion, transporteurs intestinaux, sécrétion d’insuline, stockage hépatique, fonctionnement musculaire, gestion des graisses, stress oxydatif, microbiote et équilibre hormonal. Pour chaque maillon, vous découvrirez les actifs naturels les plus efficaces selon les études scientifiques.

Les fondamentaux : alimentation et activité physique

Alimentation pour réguler sa glycémie

Avoir un taux de sucre stable dans le sang repose en grande partie sur ce que l’on mange. Une alimentation bien choisie peut limiter la glycémie à jeun, les pics de glycémie après les repas, le stockage de graisses et le surpoids. A long terme, équilibre régulier du glucose sanguin prévient les risques métaboliques et cardiovasculaires.

Réguler sa glycémie ne veut pas dire supprimer les sucres ! Il s’agit plutôt de les choisir intelligemment, de les associer correctement et de les prendre au bon moment. Ainsi, il y a 5 grandes règles à respecter au quotidien.

1/ Préférer les glucides complexes

Les sucres rapides , comme le glucose, le fructose, le saccharose ou le lactose, ont des structures courtes. Ils nécessitent peu d’étapes enzymatiques pour être décomposés avant de passer dans le sang : leur digestion est donc rapide. Ils favorisent donc l’élévation rapide du pic glycémique après leur ingestion. Les sucres complexes sont digérés plus lentement. Cela signifie que le sucre arrive progressivement dans le sang, ce qui évite les « pics » brutaux suivis de chutes qui déclenchent la faim ou la fatigue.

Ainsi, il faut préférer les sucres complexes , présents dans les céréales complètes, les légumineuses, les graines, les fruits et les légumes. En plus, ces aliments contiennent des fibres qui ralentissent la diffusion du sucre dans le sang. Pour en savoir plus, consultez notre article glucides simples ou complexes : les différences .

2/ Ajouter des fibres aux repas

Les fibres jouent un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. Elles ralentissent la digestion, freinent l’absorption du glucose et améliorent la réponse à l’insuline. On les trouve dans les céréales non raffinées (complètes ou demi-complètes), les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots), les légumes, les fruits entiers (surtout avec la peau) et les graines (noix, tournesol…).

3/ Associer les bons nutriments

Un bon moyen de réguler la glycémie est d’éviter de consommer des glucides seuls. Il est préférable de les accompagner de protéines (œufs, poisson, yaourt, tofu) et de bons lipides (huile d’olive, avocat, oléagineux). Ces associations ralentissent la vidange de l’estomac et abaissent l’impact glycémique global du repas. Par exemple, un plat de pommes de terre à l’eau seul augmente la glycémie plus vite que s’il est accompagné d’un poisson avec un filet d’huile d’olive.

4/ Comprendre l’index glycémique (IG) et la charge glycémique (CG)

On entend souvent qu’il faut éviter les aliments à index glycémique élevé (IG élevé). C’est vrai, mais l’index glycémique seul ne suffit pas à prédire l’effet réel d’un aliment sur la glycémie. Il faut aussi tenir compte de la charge glycémique (CG), qui prend en compte la quantité de glucides réellement consommée dans une portion.

Par exemple, la pastèque a un IG élevé (74), mais sa charge glycémique reste faible (CG = 4 g pour 100 g) car elle contient beaucoup d’eau et peu de glucides. En revanche, 150 g de riz blanc ont un IG élevé (73) et une charge glycémique très importante (CG = 28 g pour 100 g), ce qui provoque une élévation rapide et marquée de la glycémie. Afin de bien jongler entre ces 2 notions, nous vous conseillons de lire notre article Index glycémique vs charge glycémique .

5/ Bien répartir les glucides dans la journée

Enfin, le moment où vous consommez les glucides compte. Il est plus judicieux de manger les aliments riches en glucides un peu avant ou un peu après de l’activité physique. En effet, le muscle absorbe mieux le glucose à ce moment-là. Selon les études scientifiques, la sensibilité à l’insuline est 25 % plus élevée le matin avant 10 heures qu’en soirée (1,2). Ceci s’explique car le foie stocke plus volontiers le glucose après le jeûne nocturne. D’autre part, l’heure du goûter engendre des pics glycémiques moins importants qu’aux autres moments de la journée (3). Cela s’explique par le fait que les muscles ont été plus activés dans la journée et que les niveaux de cortisol sont physiologiquement au plus bas.

Ainsi, il est préférable de consommer le sucre lors d’un petit déjeuner équilibré et lors du goûter. Il faut impérativement éviter la prise de sucres le soir , car c’est le moment où l’organisme a le moins de leviers pour réguler sa glycémie. Le soir, préférez des glucides complexes à IG bas, pour soutenir un sommeil de qualité sans provoquer de pics de glycémie nocturnes et ainsi se retrouver avec une glycémie à jeun haute.

Activité sportive et gestion du sucre sanguin

L’activité physique agit sur la glycémie par deux voies principales :

  • Immédiate : les muscles « aspirent » le glucose sans même demander d’insuline grâce au transporteur GLUT-4
  • Différée : les cellules sont plus sensibles à l’insuline pendant 12–24 h grâce à l’activation de l’enzyme AMPK et des protéines SIRT1

Toutes les activités sportives ont un effet sur la régulation de la glycémie. Une meta analyses de 150 essais cliniques conclue qu’un programme d’au moins 150 min/semaine d’endurance et / ou deux séances de résistance abaisse glycémie à jeun d’environ 0,15 g/L et l’hémoglobine glyquée de 0,5 à 1 % (4). Il suffit donc de faire 30 minutes d’exercice pendant 5 jours par semaine !

Selon les études, la marche après les repas est le meilleur moyen de réguler sa glycémie. Un essai randomisé (5) confirme qu’une marche de 10 minutes après un repas fait chuter la glycémie à jeun de 12% . Ce chiffre augmente à 22% si cette marche est pratiquée après le repas du soir. Ceci s’explique car le muscle est très réceptif au glucose après les repas.

Mécanismes et actifs pour la régulation de la glycémie

Une alimentation adaptée, ainsi qu’une activité sportive régulière, peuvent être insuffisantes pour maintenir son taux de sucre sanguin. Alors, naturellement, des personnes se tournent vers les compléments alimentaires. Il existe d’innombrables formules pour la glycémie . Mais la plupart n’ont pas l’efficacité espérée. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elles sont souvent sous-dosées par rapport aux recommandations des études scientifiques. Ou bien que les plantes utilisées ne soient pas suffisamment titrées en actifs. Mais c’est surtout la méconnaissance des différents facteurs intervenant dans la régulation de la glycémie qui pose problème. En effet, les compléments alimentaires devraient cibler l’ensemble des voies métaboliques agissant sur l’équilibre du sucre dans l’organisme.

Abordons donc l’ensemble des processus physiologiques qui interviennent dans la régulation de la glycémie, et comment les accompagner avec les actifs naturels. On peut agir sur la glycémie de différentes manières :

  • Ralentir la vidange gastrique
  • Limiter la transformation des glucides complexes en glucides simples
  • Limiter l’assimilation intestinale des sucres
  • Soutenir l’insuline
  • Favoriser le stockage du sucre en glycogène par le foie
  • Augmenter la pénétration du glucose dans les cellules
  • Limiter les excès de graisses dans le foie, les muscles et le tissu adipeux
  • Contrer l’oxydation des glucides (glycation)
  • Soutenir l’intestin qui a aussi un rôle sur la glycémie
  • Équilibrer les hormones impactant le taux de sucre (cortisol, testostérone, œstrogènes et progestérone)

Ralentir la vidange gastrique

Ralentir la vidange gastrique est un levier clé pour lisser la courbe glycémique . Plus les aliments restent longtemps dans l’estomac, plus les glucides qu’ils renferment sont libérés progressivement dans l’intestin. De fait, les sucres simples sont absorbés au compte goutte dans le sang.

Les fibres alimentaires sont indispensables à ce frein physiologique. Les fibres insolubles (son des céréales, cellulose des végétaux…) épaississent le bol alimentaire et allongent le temps de séjour gastrique. Les fibres insolubles (inuline, pectines des fruits, fibres d’acacia ) se transforment au contact de l’eau en un gel visqueux qui ralentit la vidange gastrique. Pensez donc à bien consommer des fibres et à combler les apports avec un complément alimentaire si nécessaire.

Limiter la transformation des glucides complexes en glucides simples

Afin de décomposer les glucides complexes en sucres simples, l’organisme sécrète une enzyme au niveau de la salive (α-amylase) et une enzyme dans l’intestin (α-glucosidase). Plus ces enzymes sont actives, plus la libération de glucose est rapide et plus la glycémie grimpe. Les polyphénols présents dans fruits, légumes et épices exercent justement un frein naturel sur ces enzymes digestives (6).

Plusieurs extraits végétaux concentrés repoussent même l’activité de l’α-amylase / α-glucosidase à des niveaux cliniquement mesurables :

1/ L 'extrait de mûrier blanc , riche en DNJ (1-déoxynojirimycine), est l’inhibiteur le plus puissant et le mieux documenté pour limiter la conversion des sucres en glucose. Il agit puissamment sur l’α-glucosidase, mais aussi sur l’α-amylase de manière plus mesurée (7).

2/ La berbérine pure , bien que son mécanisme principal soit sur l’enzyme AMPK, agit aussi sur ces enzymes (8).

3/ L’écorce de cannelle de Ceylan possède aussi une double action sur ces enzymes (9)

4/ Le chardon marie bio , riche en sylimarine, inhibe fortement l’α-amylase et l α-glucosidase (10).

Limiter l’assimilation intestinale des sucres

Dans l’intestin grêle, le passage du glucose est orchestré par un transporteur, appelé SGLT-1 (Sodium-Glucose Linked Transporter-1. Lorsque l’alimentation apporte des glucides rapides en excès , l’hyperactivité de SGLT-1 se traduit par des pics glycémiques élevés et une mise sous pression du pancréas. Restreindre partiellement l’action de ce transporteur permet donc de ralentir l’entrée du sucre dans le sang. Et ainsi de maintenir une glycémie raisonnable et de soulager la sécrétion d’insuline. Certaines molécules naturelles ont montré la capacité de diminuer l’expression ou l’activité de SGLT-1.

Tandis que la berbérine module l’expression intestinale de SGLT-1 de 38 % (12). Enfin, dans un modèle cellulaire, la cannelle inhibe les transporteurs SGLT-1 de 30 à 55% (13)

Soutenir L’insuline

Il est important que l’insuline soit secrétée de manière optimale dès l’arrivée du sucre dans le sang. Si le glucose est neutralisé rapidement, l’insuline peut redescendre plus vite. Autrement dit, le pancréas travaille de façon plus courte et plus efficace. Cela limite son usure à long terme et évite l’ hyperinsulinémie chronique , un facteur clé du stockage adipeux et de la résistance à l’insuline.

Les incrétines (GLP-1 et GIP) sont des hormones qui jouent un rôle central dans la réponse de l’insuline. Elles sont libérées par l’intestin quand les nutriments touchent la muqueuse. Elles “préviennent le pancréas qu’une charge glucidique approche afin qu’il libère rapidement de l’insuline. Résultat : le glucose est capté plus vite par les muscles et le foie.

Certains actifs ont la possibilité d’agir sur le métabolisme de l’insuline :

1/ L’acide abscissique (ABA) , contenu dans de nombreux végétaux, agit sur la production d’insuline par les cellules bêta du pancréas. Il favorise aussi la libération d’incrétine GLP-1 (14).

2/ La berbérine stimule la sécrétion d’insuline via AMPK–SIRT1 dans les cellules du pancréas. Elle agit aussi sur de GLP-1 (15).

3/ La cannelle a aussi une action sur les cellules du pancréas en stimulant la production d’insuline (16).

4/ Chrome et zinc n’interviennent pas directement sur la sécrétion. Mais ils optimisent la signalisation ou le stockage de l’insuline.

Favoriser la pénétration du glucose dans les cellules

Quand le taux de sucre dans le sang augmente, le corps libère de l’insuline . Elle va ouvrir les transporteurs GLUT-4 à la surface des cellules musculaires et graisseuses. Le glucose va pouvoir être stocké dans la masse musculaire et graisseuse . Les muscles et le tissu adipeux jouent donc un rôle de tampon : ils captent une grande partie du sucre en excès après les repas.

L’exercice physique stimule ces transporteurs même sans insuline, ce qui aide à faire baisser la glycémie naturellement . Plusieurs actifs sont reconnus pour stimuler les transporteurs GLUT-4.

Dans des modèles animaux, la cannelle de Ceylan , la berbérine et l’ acide abscissique augmentent l’activité des GLUT-4 au niveau musculaire de 27 à 46% (17, 18, 19). Le chrome et le zinc sont aussi importants, même s’ils n’agissent pas directement sur le nombre ou la fonction des GLUT-4. Le chrome agit un peu comme un amplificateur du message de l’insuline et permet une meilleure fluidité des membranes cellulaires. Le zinc aide aussi à la fixation des transporteurs GLUT-4 à la surface des cellules.

Foie et glycogénogénèse pour faire baisser la glycémie

Le foie joue un rôle central dans la régulation de la glycémie. Il a la capacité de stocker les excès de glucose sous forme de glycogène, via un processus appelé glycogénogenèse. C’est une sorte de mise en réserve du sucre, pour pouvoir le libérer plus tard en cas de besoin (exercice, jeûne, stress). Cela permet de moduler la glycémie lorsqu’elle est trop haute.

Aussi, le foie a la capacité de synthétiser du glucose à partir :

  • du glycogène stocké qu’il transforme à nouveau en glucose : c’est la glycogénolyse
  • des graisses et des protéines stockées dans les tissus adipeux et les muscles : c’est la néoglucogenèse.

Cette production endogène de glucose par le foie est normale, mais elle doit se réduire après un repas pour éviter une double source de glucose (alimentaire + hépatique). Chez les personnes présentant une résistance à l’insuline, ce frein ne fonctionne plus correctement : même après un repas, le foie continue à produire du glucose, ce qui entretient une glycémie élevée.

Dans les modèles animaux, plusieurs actifs ont montré leur capacité à favoriser la synthèse de glycogène dans le foie ou les muscles :

  • Cannelle : de 38 à 45% (20, 21) de glycogène dans le foie
  • Berbérine : + 62% de glycogène dans le foie (22)
  • Acide abscissique : + 27% de glycogène musculaire (23)
  • Chardon marie : -35% de la dégradation du glycogène en sucre (24)

Pour aider à réduire la néoglucogenèse hépatique, ce sont l’enzyme AMPK et les sirtuines qui doivent agir.

Favoriser la sensibilité à l’insuline en ciblant les graisses « métaboliques »

Quand l’organisme accumule trop de graisses dans le foie, les muscles ou le tissu adipeux, cela réduit la sensibilité à l’insuline. Même si cette hormone est bien sécrétée, les cellules y répondent moins. L’origine est liée à un excès de glucose sanguin chronique, qui favorise à terme le stockage du sucre en graisses dans les organes. Les personnes en surpoids ou avec un profil lipidique déséquilibré sont donc particulièrement exposées.

Pour inverser cette tendance, l’organisme dispose de deux grands leviers naturels :

  • Réduire la fabrication de nouvelles graisses dans le foie,
  • Favoriser l’oxydation des graisses stockées dans les muscles.

Ces deux actions sont pilotées par des régulateurs métaboliques clés :

  • L’AMPK , une enzyme qui agit comme un capteur d’énergie qui coupe la production de lipides et stimule la combustion des graisses.
  • Les sirtuines (notamment SIRT1) qui sont des protéines qui renforcent l’effet de l’insuline et soutiennent l’activation de GLUT-4.

Ces actifs soutiennent les activités de l’AMPK et de SIRT1 :

  • La berbérine est l’activateur AMPK le plus puissant. Son action sur SIRT1 a aussi été démontrée (25).
  • La cannelle de Ceylan et le figuier riche en acide abcissique agissent aussi sur AMPK/SIRT1, favorisant le stockage musculaire, l’oxydation des graisses, la sensibilité à l’insuline et freinant la néoglucogenèse.
  • Le chardon marie riche en silymarine agit surtout sur le stockage des graisses du foie via AMPK/SIRT1.

Lutter contre les radicaux libres, la glycation et la peroxydation

Lorsque la glycémie reste trop élevée dans le sang, le glucose peut se fixer sur des protéines, formant des composés instables. Ce phénomène, appelé glycation, devient plus intense en présence de radicaux libres. Il touche notamment l’hémoglobine, une protéine des globules rouges : c’est ce qu’on mesure avec le taux d’HbA1c, indicateur moyen de la glycémie sur 2 à 3 mois. Au fil du temps, ces réactions donnent naissance à des produits de glycation avancée, ou AGEs, qui sont toxiques pour l’organisme. Ils favorisent la production de radicaux libres et endommagent les cellules, contribuant au vieillissement prématuré des tissus.

Mais ce n’est pas tout : un autre phénomène similaire touche les graisses. Sous l’effet des radicaux libres , les lipides peuvent subir une peroxydation, créant des produits de lipoxidation avancée, ou ALEs. Ce stress oxydatif lipidique est lui aussi amplifié par une glycémie élevée, favorisant les dommages dans les membranes cellulaires et les tissus sensibles. Ensemble, AGEs et ALEs participent à la détérioration progressive de l’organisme, notamment en cas d’ élévation chronique de la glycémie .

L’apport d’antioxydants spécifiques est à privilégier. Cannelle, berbérine, resvératrol , chardon marie, figuier et zinc ont des effets puissants sur les radicaux libres. Ces actifs agissent à la fois sur la glycation, les AGEs et les ALEs.

Voici les résultats obtenus par les études :

Actif AGEs ALEs Analyse AGEs Analyse ALEs
Berbérine -17% -22% AGE plasmatique (33) MDA (38)
Cannelle de Ceylan -14% -14% CML sérique (34) MDA (39)
Chardon marie (Silymarine) -22% -36% Pentosidine sérique (35) TBARS (40)
Mûrier blanc (DNJ) -13% AGEs fluorescents (52)
Resvératrol -21% -20% AGEs fluorescents (36) LDL oxydée (41)
Zinc -18% -18% AGEs fluorescents (37) MDA (42)
Chrome (picolinate)

Équilibrer les hormones sexuelles et le cortisol

Les hormones sexuelles jouent un rôle clé dans la régulation de la glycémie. Chez les femmes, progestérone et oestrogènes renforcent l’action des transporteurs GLUT-4, boostent l’incrétine GLP-1 et freinent la fabrication de glucose par le foie. Chez les hommes la testostérone exerce les mêmes actions, avec une limitation du stockage des graisses en plus.

La berbérine et la cannelle contribuent à la santé de l’appareil reproducteur en optimisant la sécrétion des hormones sexuelles chez la femme et en améliorant la sensibilité à l’insuline (43,44). Le zinc favorise la sécrétion de testostérone chez l’homme (45).

Quant à lui, le cortisol, fabriqué par les glandes surrénales, fait monter le taux de sucre dans le sang. Quand le stress devient chronique, le cortisol reste durablement élevé et entretient une glycémie élevée. Apprendre à gérer le stress (relaxation, activité physique, sommeil de qualité) est donc indispensable à toute stratégie de contrôle glycémique.

Le zinc permet d’agir sur l’ équilibre hormonal . Il maintient le cortisol sérique à –27 % (46). La cannelle, grâce à son action sur la résistance mentale et physique lors de stress, permet de maintenir la cortisol à -29% chez les rats (47).

Équilibrer les intestins et la flore intestinale

Un microbiote intestinal équilibré est l’un des piliers d’un métabolisme sain, y compris pour la régulation du sucre sanguin. En effet, certaines bactéries :

  • stimulent la libération d’incrétines (GLP-1, GIP)
  • produisent des acides gras à chaîne courte (AGCC) qui émettent un signal au cerveau pour ralentir la vidange de l’estomac et qui favorisent la sensibilité à l’insuline.

La berbérine (variété berberis vulgaris), contribue à l’ équilibre intestinal . Elle stimule les populations de Bacteroides et γ-Proteobacteria utiles pour gérer la glycémie (48).

La cannelle de Ceylan est bien connue pour son action sur la digestion. Elle intervient aussi sur la glycémie en stimulant les souches Bifidobacterium, engendrant une diffusion plus progressive du sucre dans le sang de l’ordre de 14% (49).

Le figuier, riche en acide abscissique, stimule la croissance de la microflore intestinale bénéfique. Chez la souris, il a été démontré (50) qu’elle augmente les populations d’Akkermansia, Lactobacillus et Bifidobacterium reconnues pour leur rôle dans la régulation de la glycémie.

Réguler la glycémie simplement et naturellement

Vous arrivez au bout de cet article assez technique : bravo ! Vous comprenez maintenant que prendre un actif pour maintenir votre taux de sucre ne veut pas dire grand-chose. L’important est de cibler l’ensemble des mécanismes de manière appuyée et efficace pour bien réguler la glycémie. Et pour cela Dynveo a créé le complexe Glycémie7 , un complexe à base de berbérine, chardon marie, mûrier blanc, resvératrol, figuier, chrome et zinc qui cible toutes les voies métaboliques concernées.

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La Berbérine

La berbérine agit sur l’ensemble des processus physiologiques qui permettent de maintenir une glycémie normale . En effet, elle :

  • Limite la transformation des glucides complexes en glucides simples en inhibant l’α-amylase et l’α-glucosidase
  • Limite l’assimilation intestinale des sucres en freinant le transporteur SGLT1
  • Soutient l’insuline via AMPK–SIRT1 dans les cellules du pancréas. Elle agit aussi sur de GLP-1.
  • Favorise la pénétration du glucose dans les cellules en augmentant l’activité des GLUT-4
  • Soutien la conversion du glucose en glycogène dans le foie
  • Favorise la sensibilité à l’insuline en ciblant les graisses « métaboliques », en stimulant l’AMPK et SIRT1
  • Agit sur la glycation et la peroxydation lipidique
  • Contribue à l’équilibre génital et sa régulation hormonale
  • Contribue à l’équilibre intestinal en stimulant des bactéries utiles pour gérer la glycémie

Le chardon marie

Le chardon agit aussi sur l’ensemble des paramètres influant la glycémie. A la différence près que les autorités ne lui reconnaissent pas de bienfaits sur la gestion des lipides sanguins. Par contre, il a une activité antioxydante très marquée. En effet, agit contre la production de radicaux libres , la péroxydation lipidique et soutient la production de glutathion.

Berbérine et chardon marie agissent donc en synergie sur les différents paramètres. La berbérine étant très active sur l’équilibre lipidique et le chardon marie sur l’effet antioxydant. D’autre part, une étude a montré que le chardon marie décuple les bienfaits de la berbérine, Le chardon-Marie doit être associé à une dose équivalente à 1⁄3 de la dose de berbérine (ex : 150 mg de chardon-Marie pour 350 mg de berbérine, comme c’est le cas dans notre complexe Glycémie (58).

Le mûrier blanc

Le Mûrier blanc, riche en DNJ (1-déoxynojirimycine) fait partie des actifs les plus puissants pour limiter les pics glycémiques après les repas. Il limite la conversion des sucres en glucose. Il agit puissamment sur l’α-glucosidase, mais aussi sur l’α-amylase de manière plus mesurée. Une dose de 6 mg de DJN pris au début du repas atténue le pic glycémique après repas de 15%. Ce chiffre monte même à 28% pour une dose de 18 mg. Aussi, la sécrétion d’insuline à cette dose diminue de 38% : le corps a moins besoin de fournir d’insuline pour maintenir sa glycémie.

Le resvératrol

Les autorités ne reconnaissaient pas de bienfaits du resvératrol pour la glycémie. Cependant, il exerce une activité antioxydante nécessaire pour protéger les cellules contre les radicaux libres. Il limite l’oxydation du mauvais cholestérol, un phénomène bien connu qui participe à la résistance à l’insuline sur le long terme. Aussi, il participe à limiter les produits de glycation et la peroxydation lipidique. Il faut considérer le resvératrol comme un régulateur des terrains ou lipides , glucides et protéines sont oxydées dans l’organisme.

Le chrome

Le chrome a une action beaucoup plus r estreinte sur la glycémie . Il agit comme un “amplificateur” du signal insulinique. Il permet d’avoir plus de transporteurs GLUT-4 à la membrane des cellules ce qui permet une meilleure captation du glucose par celles-ci, sans besoin d’augmenter l’insuline.

Le zinc

Le zinc, comme le chrome, a des effets moins larges sur la gestion du sucre dans l’organisme. Mais ils sont fondamentaux, car il contribue au métabolisme des glucides et c’est un antioxydant majeur :

  • Il optimise la réserve d’insuline dans le pancréas
  • Il renforce le signal insulinique dans les muscles
  • Il réduit le stress oxydatif et la glycation, deux freins majeurs à la sensibilité insulinique.

Le figuier

Enfin, le figuier riche en acide abscissique n’a pas de vertus reconnues sur la glycémie du point de vue des autorités. Cependant, il intervient sur divers mécanismes utiles :

  • Il aide à maîtriser le cholestérol et les triglycérides. Favorise le bon cholestérol LDL
  • Il a un effet antioxydant qui protège des radicaux libres
  • Stimule la croissance de la microflore intestinale bénéfique, favorisant le maintien d’un microbiote sain

Conclusion

La régulation de la glycémie n’est pas l’affaire d’un seul « super-ingrédient » ou d’un régime miracle. C’est un ensemble de mesures : Alimentation raisonnée : glucides complexes + fibres + bon timing = moins de pics et plus de satiété. Mouvement régulier : 30 minutes par jour suffisent pour que les muscles captent le glucose sans effort pour le pancréas. Actifs ciblés : associer des extraits bien titrés et correctement dosés (berbérine, chardon-marie, mûrier blanc, cannelle, resvératrol, figuier, chrome, zinc) permet de couvrir toutes les voies métaboliques pour maintenir un taux de sucre optimal.


Sources

  1. Bellini A., Scotto di Palumbo A., Nicolò A., Bazzucchi I., Sacchetti M. – “Exercise Prescription for Postprandial Glycemic Management”, Nutrients 16 (8): 1170, 2024.
  2. Chacko E. – “Minimizing Negative Effects on Glycemia of Pre- and Post-Meal Exercise: A Personal Case Report and Review of the Literature”,, 2023.
  3. Reinhold J., Korek T., Zubrzycki A. K. – “Diurnal Variation of Postprandial Glucose Excursions in Healthy Adults: A Randomized Crossover Study”, Chronobiology International 39 (12): 1682-1694, 2022.
  4. 4 - Syeda U.A., Battillo D., Visaria A., Malin S.K. – “The importance of exercise for glycemic control ”, American Journal of Medicine Open 9: 100031, 2023.
  5. 5 - Reynolds A.N. et al. – “Walking 10 Minutes After Meals Reduces Post-Prandial Hyperglycaemia: A Randomised Crossover Trial”, Diabetologia 59, 2016.
  6. 6 - https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7020213/
  7. https://journals.lww.com/md-journal/fulltext/2018/08240/mulberry_leaf_extract_reduces_the_glycemic_indexes.90.aspx?utm_source=chatgpt.com
  8. nlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/star.202100231
  9. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21538147/
  10. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34463509/
  11. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23536174/
  12. https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8745600/
  13. Liu Y., Pang D., Xing D., Wang W. et al. – “Cinnamon free phenolic extract regulates glucose absorption in intestinal cells by inhibiting glucose transporters (SGLT-1)” Food Bioscience 52 : 102405, 2023
  14. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31370154/
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